Louveillance et moi
Louveillance
Louveillance est une micro-entreprise de cours à domicile à destination des élèves de l’école primaire, du collège et du lycée, ainsi que des adultes et étudiant(e)s, notamment ceux qui désirent participer au Concours de Recrutement de Professeurs des Écoles.
Louveillance est née d’un sentiment de frustration que j’ai ressenti lors de mes différentes expériences au sein d’établissements d’enseignement publics ou privés : celui de ne pas pouvoir me rendre pleinement utile auprès de chaque apprenant, que ce dernier soit en difficulté ou en réussite scolaire. C’est pourquoi le choix de devenir enseignante indépendante s’est révélé, pour moi, être le moyen d’accompagner l’apprenant tout au long de son parcours, en adaptant l’apprentissage des notions à ses besoins, afin de l’aider à prendre confiance en lui, à développer ses capacités et ses compétences, et à accomplir ses objectifs dans les meilleures conditions.
De plus, lors de ma formation de professeur des écoles et lors de ma préparation au Concours de Recrutement de Professeurs des Écoles, la rencontre avec de nombreuses personnes qui se sentaient isolées ou dépassées par les attendus de la formation ou du concours m’a conforté dans l’idée de développer des cours à ces apprenants, afin de répondre le plus précisément possible à leurs besoins.
La transmission de savoirs est l’un de mes objectifs. Cependant, mon rôle n’est pas uniquement limité à cette transmission. Il m’est tout à fait possible non seulement de discuter d’un problème en lien avec l’école, de conseiller pour l’orientation future en restant à l’écoute des objectifs visés par l’apprenant, mais également de mettre en oeuvre des activités afin d’aider l’apprenant à mieux se concentrer, à prendre confiance en lui, à gérer son stress, à mémoriser.
Les valeurs de Louveillance

« Tu t’es trompé, c’est fantastique ! Qu’apprends-tu de cette erreur ? » (citation de Jane Nelson)
L’erreur est une étape nécessaire pour l’apprentissage. Elle ne doit ni être interdite, ni être sanctionnée. D’une part, elle permet à l’apprenant d’avoir une meilleur compréhension de la notion abordée, lorsque ce dernier fait un travail de réflexion sur son erreur. Cela lui permet de développer son autonomie puisque l’apprenant va découvrir son propre fonctionnement intellectuel et réflexif. D’autre part, l’erreur permet à l’enseignant de découvrir les démarches d’apprentissage que l’apprenant met en œuvre, d’identifier les besoins de ce dernier et donc de pouvoir adapter sa pédagogie en différenciant l’approche pédagogique de la notion travaillée. Ce travail sur l’erreur permet donc la construction du savoir. Afin de parvenir à réaliser cela, il est important d’instaurer un climat bienveillant, dans lequel l’apprenant n’ait pas peur de se tromper. La bienveillance est ainsi primordiale pour la réussite de l’apprenant, que ce soit un enfant ou un adulte. Elle permet de préserver la confiance en soi et l’estime de soi de l’apprenant. Pour la mettre en place, selon moi, il est important de tenir compte des particularités de chaque apprenant, d’écouter ce dernier et de le comprendre, afin d’adopter des stratégies développant sa motivation et sa confiance en soi, tout en gardant une posture positive. L’un de mes premiers objectifs sera de créer ce lien avec l’apprenant, de comprendre ses émotions mais également ses prérequis et ses lacunes, d’où il vient afin de pouvoir l’aider à aller là où il veut, en construisant avec lui les stratégies à mettre en place pour parvenir à son objectif, tout en l’encourageant, notamment pour sa persévérance.

« Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide » (citation attribuée à Albert Einstein)
Chaque apprenant est différent, tant au niveau de ses qualités, de ses défauts, de ses forces, de ses faiblesses, de ses ressources, de ses compétences. Il est primordial de respecter cette singularité de chaque apprenant, sans jugement. Lorsque les apprentissages sont délivrés dans les mêmes conditions pour un groupe d’apprenants, l’un de ces apprenants pourra être considéré comme « fort » à un instant précis dans une situation donnée, alors que dans une autre situation, il sera considéré comme « faible ». Il est nécessaire de répondre aux besoins de chaque apprenant, en adaptant les apprentissages de façon équitable, c’est-à-dire en ajustant les conditions d’apprentissage aux besoins des apprenants. Aucun apprenant ne doit donc être mis à l’écart à cause des difficultés qu’il peut rencontrer dans diverses situations. Il est important pour l’apprenant de connaître, non seulement ses difficultés afin de les surmonter par un travail assidu, mais également ses facilités afin de les valoriser et les renforcer par un travail approfondi. Ce double travail aura un impact positif sur l’estime qu’aura l’apprenant de lui-même, et donc sur sa réussite. Mon but sera de répondre aux besoins de l’apprenant, en valorisant ses forces et en l’aidant à surmonter ses difficultés, par des méthodes pédagogiques qui lui sont adaptées. L’un de mes enjeux sera de donner du sens dans les connaissances que l’apprenant doit acquérir, en chercher quelle méthode lui conviendra en fonction de ses besoins.

« J’essaie d’enseigner à mes élèves que perdre est quelque chose que vous faites, pas quelque chose que vous êtes. » (citation d’Élizabeth Spiegel)
Une relation de confiance entre deux personnes, ici celle entre un apprenant et un enseignant, se construit à deux et dans le temps. Chacun a sa part de responsabilité dans cette relation. Aucune des deux personnes n’est entièrement responsable des difficultés rencontrées, mais chacun peut contribuer à l’amélioration de cette relation. Cependant, si l’apprenant est mineur, l’enseignant, en tant qu’adulte, a une responsabilité un peu plus importante dans cette relation. C’est donc à lui d’effectuer davantage d’efforts pour améliorer cette relation, notamment en sachant se remettre en cause si cela est nécessaire, puisque cet apprenant n’a peut-être pas les compétences ou le recul nécessaire pour le faire. C’est pourquoi il me paraît important de savoir créer une relation constructive, motivante, ouverte, positive, respectueuse et sécurisante avec l’apprenant, afin de mettre en place un climat de confiance favorisant sa réussite. C’est ce que je mettrai en place, à chaque séance, non seulement en échangeant sur l’objectif de la séance, mais également en manifestant mon intérêt pour la personne de l’apprenant. Cet intérêt portera sur ce qu’il aime au quotidien ainsi que sur ce qu’il ressent au moment de la séance, afin de pouvoir adapter mon enseignement à son état émotionnel, et de sélectionner des activités sur des thèmes qu’il apprécie pour accroître sa motivation. Cette relation de confiance, sous-entendant une confiance mutuelle, permettra de renforcer la confiance en soi de l’apprenant.

« Les meilleurs professeurs sont ceux qui savent se transformer en ponts, et qui invitent leurs élèves à les franchir. » (citation de Nikos Kazantzakis)
La proximité avec l’apprenant, durant et en dehors de la séance, ne doit pas être négligée, puisqu’elle contribue à sa réussite. Pour moi, elle se traduit par le fait d’être accessible et accueillante. Une présence régulière et une écoute active permettent de cerner au mieux les besoins de l’apprenant, et donc d’y répondre. Cela peut aussi bien être une demande d’explication complémentaire et brève à une notion travaillée dans une séance antérieure, une demande de travail à préparer sur une notion à travailler pour la séance suivante, un besoin d’échanger sur un questionnement sur l’orientation, sur les conditions de passage d’un examen ou d’un concours par exemple, un besoin d’échanger pour être apaisé à propos d’un questionnement ou d’une situation donnée. Cette proximité s’effectue principalement durant la séance. Lorsqu’elle a lieu en dehors de la séance, il est possible de me contacter par voie électronique ou par téléphone (sms et appels).

« Il n’y a pas deux apprenants qui apprennent de la même manière.
Il n’y a pas deux apprenants qui progressent à la même vitesse.
Il n’y a pas deux apprenants qui soient prêts à apprendre en même temps.
Il n’y a pas deux apprenants qui utilisent les mêmes techniques d’étude.
Il n’y a pas deux apprenants qui résolvent les problèmes exactement de la même manière.
Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même profil d’intérêts.
Il n’y a pas deux apprenants qui soient motivés par les mêmes but. » (de Robert Burns)
Chaque apprenant a ses propres difficultés. Afin de l’aider à les surmonter, il est intéressant de lui proposer plusieurs outils et moyens pour réaliser les objectifs fixés préalablement, et donc de maîtriser les apprentissages souhaités. Pour ce faire, il est possible d’apporter une explication complémentaire ou une reformulation de ces objectifs, pour que l’apprenant en saisisse mieux l’intérêt, ou encore d’utiliser un nouvel outil ou un nouveau moyen qui offrira à l’apprenant une nouvelle perspective de compréhension de la notion non maîtrisée. Cet outil ou ce moyen employé est adapté et individualisé à l’apprenant dans le but de la réussite de ce dernier. Chaque apprenant a également ses propres réussites. Il est important d’en tenir compte dans la création des outils ou des moyens personnalisés, notamment pour la confiance en soi et la motivation de l’apprenant, et de ne pas les considérer comme totalement acquises. Un travail sur les réussites permet de les confirmer mais également de les réexploiter dans un tout autre contexte plus complexe.
Mon parcours

Me concernant, je me nomme Cécilia Di Filippo. J’ai obtenu un baccalauréat scientifique spécialité sciences de la vie et de la terre et grec. J’ai validé une licence de « Lettres Modernes parcours Pluridisciplinaire » à l’Université de Lille . J’ai obtenu le master « Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation (MEEF) mention Premier degré » à l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) de Villeneuve d’Ascq , afin de pouvoir enseigner à l’école primaire, ainsi que le master « MEEF mention Premier degré, parcours Coopération internationale et Enseignement scolaire » à l’ESPE de Villeneuve d’Ascq, dans le but d’enseigner à un public plus large, telles que les personnes allophones. J’ai également acquis le master 1 « Français Langue Étrangère (FLE)/Français Langue Seconde (FLS)/Français sur Objectifs Spécifiques (FOS) en milieux scolaire et entrepreneurial » à l’Université d’Artois , afin de pouvoir enseigner la langue française à des personnes parlant très peu le français au sein de différentes institutions ou dans différents contextes. Je suis titulaire du certificat de « Prévention et Secours Civiques de niveau 1 » (PSC1) , ainsi que du « Certificat Informatique et Internet de niveau 2 Enseignant » (C2i2e), attestant l’utilisation professionnelle des outils informatiques et internet pour l’enseignement et l’apprentissage.
Quant à mes expériences professionnelles, j’ai eu l’opportunité de découvrir et de travailler au sein de différentes structures : – Expérience au sein d’un centre équestre : sous la supervision du directeur du centre équestre, j’ai pris en charge divers groupes de cavaliers âgés de quatre à vingt ans afin de leur transmettre les savoirs et les compétences de l’équitation : monte équestre, connaissances du cheval, soins du cheval. Pour cela, j’ai participé à l’évaluation du niveau de départ du pratiquant afin de déterminer les objectifs à viser en prenant en compte ses attendus. J’ai également conçu des séances en fonction du niveau du public concerné et préparer le matériel ou l’équipement nécessaire, dans le but de présenter les exercices en apportant un appui technique. Je suis intervenue, en renfort, auprès de personnes de tout âge ayant un trouble physiologique et/ou psychologique. Cette expérience m’a permis d’acquérir des compétences pédagogiques afin d’expliquer, de rectifier et de faire progresser le cavalier à son rythme, tout en lui faisant prendre confiance en lui, en tenant compte de ses capacités et de son état émotionnel. Tout en transmettant les savoirs, j’ai su instaurer une relation de confiance entre le cavalier et moi. Lors de ma présence au sein du centre équestre, j’ai veillé au respect des règles de sécurité mises en place pour le bien de tous, et j’ai su agir le cas échéant.
– Expériences de cours particuliers destinés à des élèves de niveau primaire et collège, et à des étudiants se préparant au CRPE.
– Expérience au sein d’une école élémentaire publique en zone REP+, avec présence d’une Classe pour L’Inclusion Scolaire (CLIS) : enseignement auprès d’une classe de niveau CP/CE1 (en mathématiques); d’une classe de niveau CE1/CE2 (en mathématiques, en français et en sciences); d’une classe de niveau CE2/CM1 (en mathématiques, en français, en sciences, en anglais et en éducation physique et sportive); d’une classe de CM1/CM2 (en mathématiques et en histoire); d’une classe de CM2 (en mathématiques, en français, en histoire et géographie, en éducation physique et sportive avec la mise en place de compétitions inter-écoles en handball et d’un projet équitation, en enseignement moral et civique avec la mise en place d’un projet sur le thème des discriminations suite à des problèmes relationnels entre les élèves au sein de la classe, et également la mise en place d’heures de la semaine consacrées à un fonctionnement s’inspirant de la pédagogie Freinet, avec l’instauration d’un planning de travail individuel et d’outils en classe créés avec les élèves afin de les laisser décider de ce qu’ils souhaitent travailler en fonction de leurs objectifs visés, de plus, des coins spécifiques ont également été créés au sein de la classe, comme le coin lecture, travail en autonomie); prise en charge et suivi d’un enfant ayant des difficultés de concentration, d’un enfant ayant un trouble du comportement, et d’un enfant allophone arrivé en cours d’année scolaire.
– Expériences d’enseignement au sein de diverses écoles primaires publiques, dont certaines employant différents modes d’enseignement : la pédagogie Freinet ; l’enseignement en langue étrangère dans une Discipline Non Linguistique (DNL), par exemple l’enseignement des mathématiques en anglais.
– Expérience au sein de l’Association La CLE (Compter, Lire, Écrire) pour intervenir auprès d’un enfant ayant des difficultés de concentration et des difficultés scolaires importantes, en mettant en place un projet de création d’un livre permettant de travailler sur ses émotions, sur ce qu’il ressent et pense, et les disciplines scolaires.
– Expérience au sein d’Unités Pédagogiques pour Élèves Allophones Arrivants (UPE2A) : aide à l’enseignante titulaire de la classe.
– Expérience au sein d’une école privée destinée à apprendre la langue française à des apprenants étudiants ou adultes souhaitant la maîtriser.